
Pétition Covid 19 : les demandes urgentes des parents d’élèves pour la rentrée 2020
En Creuse comme partout en France, les inspecteurs académiques vont faire le tour des écoles pour ouvrir une classe en plus ou justifier de la fermeture. Les effectifs d'enseignants sont revus à la baisse encore... en dépit du bon sens qui voudraient que l'on dédouble au maximum les classes afin de limiter la propagation du virus. À Bord Saint-Georges, 27 élèves dans une classe ! L'Inspecteur Académique dédoublera à la condition que les 27 enfants soient présents le jour de la rentrée. Soit, y aura-t-il un groupe de 25, 26 ? On fait comme avant.
Pour signer la pétition : c'est içi
Pétition - Covid 19 : les demandes urgentes des parents d’élèves pour la rentrée 2020
Elle demande que :
- des masques soient pris en charge gratuitement par la puissance publique, et que des masques FFP2 soient mis à disposition des enfants et personnels fragiles ;
- des personnels soient recrutés pour que les classes fonctionnent en petits effectifs et qu’en cas de fermetures d’établissements les enfants soient pris en charge par ces personnels plutôt que par les parents ;
- des sanitaires mobiles soient installés partout où les équipements sont en nombre insuffisant pour permettre le respect des gestes barrières.
Dès juin, la FCPE a demandé à être consultée comme les enseignants pour préparer la rentrée. Encore une fois, les parents n'ont pas été écoutés.
Après les difficultés de l'école à la maison, il fallait penser les cours à distance, pallier les inégalités de connexions, d'équipements dans les familles, de surcoût des photocopies. Il fallait organiser les cours à distance avec une plateforme sécurisée et française : dans un lycée guérétois, comme ailleurs, des élèves ont invité leur enseignant sur "Discord" pour pouvoir continuer à travailler ensemble ! Les enseignants ont été à la hauteur souvent pour assurer la continuité. Une formation a manqué pour certains et un accompagnement des familles. Il fallait penser à accueillir les élèves privés d'école par des enseignants, assistants, dans des lieux annexes en collaboration avec les municipalités.
Il fallait installer en urgence des sanitaires mobiles là où les équipements sont en manque : beaucoup d’établissements scolaires sont sous-équipés.
Il fallait rassurer les familles ! les parents sont responsables pour suivre les règles de distanciations sociales, les gestes barrières imposés dans les lieux collectifs, au sein de leur entourage. Leur imposer de fournir les masques est un surcoût trop important. Il est de 200 € par mois pour une famille de 2 enfants. Ce ne sont en aucun cas des fournitures scolaires qui ont déjà augmenté cette année. Ce sont des équipements de santé. Pourquoi sont-ils fournis au travail et à la charge des familles pour leurs enfants ? Le risque n'est pas que pour leurs proches, mais pour tout le monde. Déjà des collectivités, des conseils départementaux, régionaux prennent le relais. Une prise en charge de l'état aurait permis une généralisation et évité les inégalités de territoire.
Nous sommes inquiets. Nous attendons des réponses pour les cantines, les internats, les enfants à besoins particuliers. Les parents ne vont pas encore faire l'école à la maison dans les mêmes conditions. Certains parents nous disent penser à ne plus mettre leurs enfants à l'école mais à recourir au CNED. Encore faut-il pouvoir être disponible.
Les enfants ont besoin de rentrer à l'école, reprendre une vie d'écolier presque normale, sans la boule au ventre.